5 secrets à ne jamais révéler avant d’avoir le job

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Évidemment, ce n’est pas bien de mentir. Mais de toutes les vérités ne sont pas forcément bonnes à dire, non plus. Surtout si on veut décrocher un job !

1 Je suis un peu en galère…

C’est un fait, injuste mais vrai : les recruteurs préfèrent les candidats très occupés. « Beaucoup de recruteurs sont victimes de leurs préjugés et de leurs habitudes, concède Nibo Kalavesi, Consultant. Ils pensent par exemple de façon un peu irrationnelle que des candidats encore en poste seront plus compétents ou plus efficaces. » Si ce chasseur de têtes ne manque pas d’exemples pour prouver le contraire, il recommande à des candidats entre deux postes de ne pas montrer trop de vulnérabilité. « Un candidat doit avant tout se présenter comme un pourvoyeur de services et surtout se présenter comme étant « à l’écoute du marché ». Et comme dans toute offre commerciale, inutile de lâcher que l’on n’a pas d’autres pistes ou que l’on cherche depuis longtemps. » En clair : même si l’on est un peu en galère, donner plutôt l’idée que l’on n’est pas pressé et que l’on veut prendre le temps d’envisager toutes les pistes possibles pour ne pas se tromper. Simple question de perception…

« Garder ses prétentions pour soi et se concentrer sur ses compétences et sa motivation pour le job pour passer les différentes étapes du recrutement. L’enjeu est de ne pas se faire éliminer trop tôt. »

2 Combien je veux gagner vraiment

La question de la rémunération non plus ne mérite pas forcément la plus grande transparence. « Si vous espérez faire un gap en termes de salaire, mieux vaut ne pas le dire ni dévoiler son jeu tout de suite », recommande Christel Nzita. Cette experte en recrutement suggère une stratégie en plusieurs temps. « Il ne faut pas mentir, mais on peut déjà calculer son salaire précédent de façon un peu large, en tenant compte de toutes les primes et avantages en nature. Ensuite, lors de ses premiers entretiens, l’idée est de laisser entendre que l’on ne veut pas gagner moins mais que l’argent n’est pas l’argument le plus important. » Autrement dit : garder ses prétentions pour soi et se concentrer sur ses compétences et sa motivation pour le job pour passer les différentes étapes du recrutement. « L’enjeu est de ne pas se faire éliminer trop tôt. Car ensuite, quand vous vous vous retrouverez en phase finale face à un manager ou un dirigeant qui vous veut vraiment, l’argent, si le gap demandé est gérable, sera rarement un problème. »

3 J’ai d’autres pistes (mais la vôtre n’est pas vraiment ma préférée)

Mais une stratégie peut se compliquer un peu quand le candidat a plusieurs pistes en cours. « C’est une situation tout à fait courante sur laquelle un recruteur peut interroger un candidat, prévient Stéphane Muika, directeur de Cabinet de recrutement. Dans ce cas je préconise une certaine sincérité, mais aussi un peu de pragmatisme. » En effet, après avoir concédé avoir d’autres pistes, l’intéressé devra se préparer à la question suivante. « On lui demandera peut-être chez qui, mais surtout quelle offre il préfère a priori. Dans ce cas, le candidat n’est pas tenu de dévoiler le nom des autres recruteurs concernés, mais il serait idiot de dire que l’on préfère un autre poste. Sans mentir, il peut parler des aspects qu’il apprécie particulièrement dans ce poste en particulier, voire en profiter pour se faire préciser certains points. » À charge pour le candidat de préparer certains éléments de langage pour flatter le recruteur…

4 Je suis parti fâché de ma dernière boîte

On l’aura compris : toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. « Si on a quitté son employeur précédent en mauvais termes, il ne faut pas le nier car cela peut se savoir, poursuit Nibo Kalavesi. En revanche, il faut donner l’impression d’être sincère en présentant les faits de la façon la plus neutre possible. » Ce chasseur de têtes recommande certains euphémismes bien pratiques, comme évoquer une incompatibilité d’humeur par exemple. « Il faut être un minimum transparent et, mieux encore, montrer que l’on a tiré quelque chose de positif de l’expérience comme la correction d’un trait de caractère par exemple. À l’inverse, surtout en période de deuil de son emploi précédent, il faut absolument bannir la moindre amertume de ses propos. »

5 Et ma vie privée reste… privée

Restent enfin les questions un peu intrusives, voire à la limite de la légalité. « Même si la plupart des recruteurs restent bien dans les clous, certains peuvent déraper, surtout si l’entretien est mené par un opérationnel qui n’a pas l’habitude de l’exercice », reconnaît Christel Nzita. Cependant, cette experte recommande aux candidats de ne pas se braquer si on leur parle de leur vie de famille par exemple. « Le but n’est pas d’apprendre la vie au recruteur mais de décrocher un job. Je conseillerais alors plutôt aux candidats de répondre de façon extrêmement succincte, et surtout d’inscrire immédiatement leur propos dans un contexte professionnel. Par exemple, si on interroge une femme sur ses enfants, elle peut répondre qu’elle en a mais cela ne lui pose aucun problème d’organisation. En général, le recruteur veut davantage être rassuré qu’intrusif. Là aussi, il faut juste dire au recruteur ce qu’il a besoin d’entendre… »

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